L’accès au traitement antirétroviral (TAR) pour les enfants de moins de 12 mois dans les pays à ressources limitées est limité par l’indisponibilité de dispositifs de diagnostic du VIH capables d’effectuer des tests VIH par ADN/réaction en chaîne par polymérase (PCR) dans les points de prestation de services. Les plateformes de diagnostic précoce du nourrisson (EID) actuellement utilisées au Malawi se sont révélées trop complexes pour être placées au niveau du district et ne peuvent pas être considérées comme une méthode de test au point de service. Les appareils sont situés dans des hôpitaux centraux et des laboratoires spéciaux, ce qui entraîne de longs délais entre le prélèvement des échantillons, le transport vers et depuis le laboratoire moléculaire de référence et l’interprétation des résultats par le prestataire de soins. Par conséquent, les enfants identifiés comme vivant avec le VIH ont un accès retardé au TAR en raison de résultats tardifs et les soignants peuvent être frustrés de devoir continuellement demander ces résultats. Cette note d’orientation analyse cette question et considère les options politiques qui pourraient atténuer les contraintes d’accès aux dispositifs de diagnostic. Ses recommandations sont tirées de cette discussion des options politiques.