L’insuffisance des investissements dans la plateforme de santé maternelle, néonatale et infantile dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne signifie que la plateforme reste trop faible pour soutenir les efforts d’intégration. C’est un fait que la majorité des femmes enceintes dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne fréquentent des cliniques prénatales. Une bonne proportion de ces femmes accouchent dans des établissements de santé. C’est également un fait que la majorité des enfants de moins de cinq ans reçoivent les vaccins essentiels via le système de santé dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne. Il est donc logique que la fourniture de services de lutte contre le VIH/SIDA et de PF dans le cadre des services de soins prénatals, d’accouchement et de santé néonatale et infantile puisse considérablement accroître l’accès à ces services et sauver des vies.