Le principal point à retenir de cette analyse coûts-avantages est que les décideurs politiques doivent accorder une attention très particulière aux coûts des technologies d’irrigation et au choix des produits promus. La tomate, le paprika et, dans une moindre mesure, le manioc semblent bien se porter sous irrigation, avec des marges brutes suffisamment importantes pour couvrir le coût des investissements en irrigation étudiés dans ce rapport. Les rendements élevés de la tomate au Malawi ont été documentés ailleurs dans la littérature, il semble donc que cette conclusion soit relativement robuste (Fandika, Kadyampakeni et Zingore, 2012 ; Kadyampakeni et al., 2015). Différentes technologies d’irrigation ont des coûts et des profils de coûts différents. Nos résultats montrent, sans surprise, que l’irrigation par gravité, relativement peu coûteuse, génère des BCR plus importants que l’énergie solaire, plus coûteuse.