Malgré les immenses bénéfices de l’utilisation des méthodes modernes de planification familiale (PF) pour la santé, l’environnement et la croissance économique, des estimations récentes publiées par l’Institut Guttmacher et l’UNFPA en juin 2012 montrent que seulement 17 % (36 millions) des femmes mariées en Afrique subsaharienne utilisent méthodes modernes de planification familiale (PF). Cependant, une proportion nettement plus élevée de femmes mariées, estimée à 60 %, soit un nombre stupéfiant de 53 millions de femmes, ne peuvent pas volontairement espacer, retarder ou éviter les naissances grâce aux méthodes modernes de PF. Malgré la performance généralement médiocre dans la réalisation des objectifs du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), qui a établi un cadre de santé reproductive (SR) et de planification familiale (PF) en 1994, et la cible des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). 5b sur l’accès universel à la SR d’ici 2015, quelques pays d’Afrique subsaharienne ont déclenché une nouvelle vague d’optimisme et de progrès dans la réponse aux besoins non satisfaits en matière de PF.