Cette étude faisait partie d’un projet de 3 ans (octobre 2019-octobre 2022) intitulé Renforcement des capacités institutionnelles pour l’utilisation gouvernementale de la recherche en santé (HIGH-Res) mené au Kenya, au Malawi et en Ouganda. L’étude a été mise en œuvre pour tester des interventions qui renforcent la capacité des GTT à permettre une culture durable d’utilisation des preuves au sein des ministères de la Santé. Cette étude s’est concentrée sur les GTT au sein du ministère de la Santé (MoH) du Malawi, classé comme pays à faible revenu d’Afrique subsaharienne. Le ministère est chargé d’élaborer, de réviser et de faire appliquer les politiques et normes liées à la santé pour le secteur de la santé. Le ministère de la Santé exerce ses fonctions à travers 14 directions, dont un département de planification et d’élaboration des politiques et un département de recherche. Le ministère de la Santé a déployé des efforts pour promouvoir et renforcer l’EIDM en hébergeant une plateforme d’application des connaissances (KTP-Malawi) au sein du département de recherche. Le mandat du KTP est d’impliquer les décideurs politiques, les chercheurs et les responsables de la mise en œuvre au niveau national dans la production et l’utilisation coordonnées des résultats de la recherche dans le secteur de la santé, en élaborant des lignes directrices pour l’utilisation des données probantes dans l’élaboration des politiques à l’intention des chercheurs et des décideurs politiques. En outre, le KTP mène des activités de renforcement des capacités en matière d’application et d’utilisation des connaissances pour les décideurs politiques et les chercheurs en EIDE.
Auteurs : Melody Sakala, Marlen Stacey Chawani, Isabel Kazanga-Chiumia, Hleziwe Hara, Leila Abdullahi, Dzinkambani Kambalame, Josephine Banda, Collins Mitambo, Anja Terlouw et Rose Oronje