La mort maternelle est définie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme le décès d’une femme pendant la grossesse ou dans les 42 jours suivant l’interruption de grossesse pour toute cause liée ou aggravée par la grossesse ou sa gestion. Le Kenya continue d’avoir un taux de mortalité maternelle (RMM) élevé, malgré l’engagement du gouvernement à résoudre ce problème. Les calculs de l’OMS, de l’UNICEF, du FNUAP et de la Banque mondiale, basés sur les données nationales disponibles pour le Kenya, montrent que le taux de mortalité maternelle a diminué de manière minime (de 26 pour cent) entre 1990 et 2015, passant de 687 pour 100 000 naissances à 510 et que le risque de décès maternel au cours de la vie est 1 sur 42.
Cette note d’orientation examine la prévalence de la mortalité maternelle au Kenya, les principaux facteurs qui en sont la cause et formule des recommandations pour réduire le nombre de décès maternels.