La planification familiale et la santé reproductive constituent un défi persistant sur le continent africain, pour les femmes et leurs familles, mais aussi pour les sociétés et leur développement économique. Les taux de natalité élevés en Afrique subsaharienne posent un défi au moins aussi important que le déclin de la population en Europe et dans d’autres régions du Nord.
Pendant les années de pandémie, le Covid-19 a relégué beaucoup de choses au second plan : d’autres maladies ont été négligées et les médicaments et vaccins étaient difficiles d’accès. La santé sexuelle, les soins médicaux destinés aux femmes et la planification familiale figuraient parmi les secteurs les plus gravement touchés.
Nous voulions savoir comment la santé sexuelle et reproductive, la planification familiale et d’autres facteurs se développaient actuellement et comment ils pouvaient être influencés positivement. Au nom de la Global Perspectives Initiative, l’Institut africain pour les politiques de développement (AFIDEP) a analysé les évolutions récentes dans trois pays africains où les taux de fécondité sont en baisse.