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Le projet Apprendre ensemble pour faire progresser les données probantes et l’équité dans l’élaboration des politiques pour la réalisation des ODD de l’Afrique anglophone (LEEPS), un partenariat entre l’Institut africain pour les politiques de développement (AFIDEP), le Réseau africain de recherche et d’impact (ARIN), l’Institut africain des politiques de santé et des systèmes de santé (AIHPHS) et l’École des études sur les femmes et le genre (SWGS) de l’Université de Makerere organisent une formation sur l’élaboration de politiques fondées sur des données probantes en utilisant une session d’approche systématique regroupant plus de 200 chercheurs et décideurs politiques dans 36 pays africains.
Les données probantes jouent un rôle important dans l’amélioration des décisions en matière de politiques, de programmes et de pratiques qui, en fin de compte, améliorent l’efficacité du développement.
Cependant, l’utilisation des données probantes dans la prise de décision reste sous-optimale en raison de goulots d’étranglement aux niveaux individuel, systémique et institutionnel.
Il s’agit notamment des relations faibles entre les décideurs et les producteurs de données probantes; politique et intérêts; mécanismes et processus limités qui facilitent le partage régulier et la facilité d’accès, entre autres facteurs.
Répondant à ces problématiques, la formation de deux semaines (8 au 19 avril 2024) vise à favoriser la synthèse/l’adoption de la recherche et l’application des connaissances pour un processus décisionnel éclairé.
Selon le Dr Leyla Abdullahi, analyste principale de recherche et de politiques à l’Institut africain pour les politiques de développement (AFIDEP), le cours virtuel quotidien de 2 heures est conçu pour s’adresser aux participants qui effectueront des examens systématiques après un mentorat de 6 mois.
Plus précisément, l’atelier vise à renforcer les compétences en matière de synthèse des données probantes et d’application des connaissances pour les chercheurs en matière de prise de décision éclairée par les données probantes, tout en fournissant des informations, des conseils et un mentorat sur la synthèse des données probantes.
Mme Sandra Y. Oketch, associée à la recherche et aux politiques à l’AFIDEP, a indiqué que l’atelier vise à garantir que les participants s’appuient sur des preuves empiriques plutôt que sur une idéologie ou des préjugés personnels.
En outre, en utilisant des politiques fondées sur des données factuelles, les gouvernements peuvent accroître la transparence et la responsabilité dans les processus décisionnels et donc une meilleure allocation des ressources et une confiance accrue du public.