Notes d’orientation
Le sepsis est une maladie mortelle résultant d’une infection sévère et l’une des principales causes de décès évitables dans le monde. Vu l’important fardeau de l’infection, l’Afrique serait affligé par un taux disproportionné de sepsis dans le monde. Les coûts humains et financiers énormes associés au sepsis peuvent être attribués à la sous-priorisation dans les systèmes de santé en termes de ressources, de surveillance et de notification. Dans les pays à revenu faible et intermédiaire (PFR-PRI), notamment une grande partie de l’Afrique, une proportion importante de sepsis peut être attribuée aux conséquences de la faiblesse des systèmes de santé, notamment les mauvaises conditions d’assainissement et d’hygiène, ainsi que les soins de santé de qualité médiocre.
Les décideurs politiques de l’Ouganda, du Malawi et du Kenya ont progressé dans l’alignement des plans de développement à moyen et long terme dans un cadre de dividende démographique. Les chercheurs de ces pays ont évalué les investissements nécessaires pour exploiter le potentiel de leur importante population jeune, mais l’intégration de ces recherches dans les politiques nécessite une collaboration entre les décideurs politiques et les experts.
Le Malawi a fait d’énormes progrès ces dernières années vers l’objectif de mettre fin au mariage des enfants. En 2015, le Malawi a adopté la loi sur le mariage, le divorce et les relations familiales, qui fixe à 18 ans l’âge minimum légal du mariage, et en février 2017, une lacune juridique permettant aux enfants âgés de 15 à 18 ans de se marier avec le consentement de leurs parents a été comblée. avec un amendement à la Constitution.
Cette note d’orientation met en évidence les options politiques et programmatiques que le Rwanda peut adopter pour améliorer le développement du capital humain afin d’optimiser ses chances d’exploiter le dividende démographique. Il est dérivé de l’étude Rwanda DD, qui a montré que la structure par âge qui résulterait d’une baisse des taux de natalité du niveau actuel de 4,2 naissances par femme à 2,3 naissances d’ici 2050 propulserait le pays vers le statut de pays à revenu intermédiaire avec un PIB par habitant de 4 014 dollars des États-Unis d’ici 2035 et au statut de pays à revenu élevé avec un PIB par habitant de 12 555 dollars des États-Unis d’ici 2050.
Cette note résume les résultats de l’étude menée pour évaluer le dividende démographique potentiel (DD) que le Rwanda peut gagner selon divers scénarios politiques et identifier les actions politiques dans lesquelles le pays peut investir pour exploiter le DD. L’étude impliquait un examen des politiques et programmes démographiques et économiques du pays, la modélisation du DD à l’aide de l’outil de modélisation DemDiv et des discussions interactives avec diverses parties prenantes pour identifier les options politiques clés pour exploiter le DD.
Cette note est tirée de l’étude sur le dividende démographique du Rwanda (DD), qui a montré qu’une réduction des taux de natalité de 4,2 à 2,3 naissances par femme d’ici 2050 produirait une structure par âge avec plus de personnes en âge de travailler que de personnes à charge. Cela propulserait le pays vers le statut de pays à revenu élevé, avec un PIB par habitant de 12 555 dollars américains d’ici 2050.
Cette note met en évidence les principales options politiques et programmatiques qui peuvent contribuer à accélérer la productivité économique et la création d’emplois au Rwanda afin de permettre au pays de générer un dividende démographique. La note s’appuie sur les conclusions de l’étude Rwanda DD qui a montré que le pays peut passer au niveau de revenu intermédiaire avec un PIB par habitant de 4 014 dollars américains d’ici 2035 et à un pays à revenu élevé avec un PIB par habitant de 12 555 dollars américains d’ici 2050 si le pays adopte un modèle d’investissement intégré qui donne simultanément la priorité aux investissements visant à faciliter la baisse volontaire de la fécondité, l’éducation, la santé et les réformes économiques axées sur l’emploi.
Cette note d’orientation présente les défis auxquels est confronté le financement durable du système national de recherche en santé du Malawi, les engagements déjà pris pour améliorer la recherche en santé du pays ainsi que des études de cas individualisées de pays que le Malawi pourrait évaluer son propre mécanisme de financement de la recherche. Enfin, cette note d’orientation recommande également des réformes spécifiques que les ministères et agences nationales concernés devraient mettre en œuvre pour soutenir la génération et l’utilisation de la recherche pour la prise de décision.
Le dividende démographique (DD) représente une opportunité en or pour de nombreux pays en développement de connaître une croissance économique accélérée suite aux changements démographiques. L’Afrique en particulier est idéalement placée pour :
1. Créer l’opportunité d’un DD ; et
2. Développer un environnement propice à la récolte des retombées économiques du DD.
Le moment est venu d’agir de manière soutenue pour tirer parti de ce potentiel.
À la suite d’une « première » transition démographique, la structure par âge des populations vieillit. Sur le plan économique, les gens accèdent souvent à des emplois mieux rémunérés et les pays connaissent un revenu par habitant plus élevé. Ces changements sociaux et économiques incitent les gens à accumuler une plus grande richesse personnelle – un processus connu sous le nom de « deuxième » dividende démographique.
Le taux de grossesse et de maternité chez les adolescentes au Kenya s’élève à 18 %. Cela implique qu’environ une adolescente sur cinq âgée de 15 à 19 ans a eu une naissance vivante ou est enceinte de son premier enfant. Le taux augmente rapidement avec l’âge, passant de 3 % chez les filles âgées de 15 ans à 40 % chez les filles âgées de 19 ans. La situation varie selon les comtés, certains comtés étant touchés de manière disproportionnée par rapport aux autres.
Pour que le Malawi parvienne à un développement inclusif et maximise son dividende démographique, le gouvernement et le secteur privé devraient se concentrer sur des réformes économiques qui créent des emplois décents et adéquats pour suivre le rythme de l’augmentation rapide de la population jeune en âge de travailler.