Le défi mondial que représente l’élaboration de politiques de santé fondées sur des données probantes est perpétué par le fossé entre les chercheurs et les décideurs politiques.1 2 L’application des connaissances (AC) comble ce fossé en favorisant les interactions qui encouragent les décideurs politiques à réagir à la recherche et les chercheurs à mener des recherche pertinente pour les politiques.3 L’OMS soutient les efforts mondiaux d’AC par le biais du Réseau politique fondé sur des données probantes qui encourage les pays à établir des plateformes d’AC (KTP).4 Par exemple, des plateformes telles que les groupes consultatifs sur la vaccination ont joué un rôle déterminant pour influencer les changements de politique nationale en matière de vaccination à travers promotion des données probantes.5 Spécifiquement à la lutte anti-vectorielle (VC), l’OMS a développé la Réponse mondiale à la lutte anti- vectorielle pour guider la mise en œuvre de la CV à travers l’intégration des parties prenantes et l’utilisation de données probantes.6
Cet article rend compte des expériences d’un partenariat multipays visant à mettre en place des plates-formes pour accroître l’utilisation des données probantes dans l’élaboration des politiques nationales sur les maladies à transmission vectorielle (VBD). Nous avons exploré comment le contexte et les efforts ciblés de renforcement des capacités en matière d’engagement politique et d’utilisation des données probantes ont façonné la création de groupes consultatifs techniques sur la lutte antivectorielle (groupes) en tant que KTP au Burkina Faso, au Cameroun et au Malawi.
Auteurs : Chikondi Andrew Mwendera1, Themba Mzilahowa2, Flobert Njiokou3, Sagnon N’falé4, Jessica Amegee Quach5, Edward Thomsen1, Roch Dabire6, Hilary Ranson1, Nurudeen Alhassan7, Rose Oronje8, Eve Worrall1
Lien texte intégral : https://gh.bmj.com/content/7/5/e008378