La Constitution kenyane de 2010 garantit à tous les citoyens kenyans le droit d’accéder au meilleur état de santé possible, y compris la santé reproductive et les soins d’urgence. Le secteur de la santé du Kenya s’efforce d’atteindre l’objectif de la Vision 2030 de couverture sanitaire universelle (CSU), qui devrait permettre à tous les individus de recevoir des soins de santé équitables, abordables et de qualité sans souffrir de difficultés financières.
Le Kenya a fait des progrès vers la réalisation de la CSU et a pris des engagements qui servent de levier pour atteindre cet objectif. En 2015, tous les États membres des Nations Unies, y compris le Kenya, se sont engagés à respecter les 17 objectifs de développement durable (ODD), l’ODD 3 promouvant la bonne santé et le bien-être à tous les âges. En 2001, les chefs d’État africains, dont le gouvernement kenyan, ont ratifié la Déclaration d’Abuja, s’engageant ainsi à allouer 15 % des budgets nationaux à la santé. En 2019, les chefs d’État africains se sont également engagés à respecter la Déclaration de l’Africa Leadership Meeting (ALM) qui visait à accroître les investissements nationaux dans la santé, à améliorer les dépenses et à accroître l’efficacité des systèmes de financement de la santé pour parvenir à la CSU.
Les fonctions du secteur de la santé au Kenya sont partagées entre le gouvernement national et les 47 gouvernements de comté. Les comtés détiennent 70 % des fonctions de santé, tandis que 30 % des fonctions de santé sont mises en œuvre au niveau national. Des gains progressifs ont été enregistrés dans l’allocation budgétaire de la santé au niveau des comtés depuis la décentralisation en 2012, mais le Kenya rencontre toujours des difficultés dans la mobilisation et l’utilisation des ressources de santé disponibles. La mise en œuvre efficace de la stratégie de financement de la santé au Kenya (KHFS) 2020-2030 par les ministères de la Santé (MoH) nationaux et des comtés contribuera à accroître les investissements dans la santé et à maximiser l’efficacité et l’équité dans la mobilisation, l’allocation et l’utilisation des ressources de santé.
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