Notes d’orientation
Une main-d’œuvre en bonne santé est essentielle pour aider le Malawi à exploiter le dividende démographique et à se transformer en un pays à revenu intermédiaire compétitif à l’échelle mondiale et axé sur la technologie.
Le Kenya continue d’enregistrer des niveaux élevés de décès maternels et de mauvais résultats en matière de santé maternelle. Selon l’Enquête démographique et sanitaire du Kenya (KDHS) 2014, le taux national de mortalité maternelle est actuellement de 362 décès pour 100 000 naissances vivantes, soit une baisse par rapport à 488 pour 100 000 en 2008. Ce chiffre est bien supérieur à l’objectif du Millénaire pour le développement de 147 pour 100 000 d’ici 2015. On estime que pour chaque femme qui meurt en couches au Kenya, plus de 20 à 30 femmes subissent des blessures graves ou un handicap en raison de complications pendant la grossesse ou l’accouchement (Bureau national des statistiques du Kenya, 2014).
La Constitution du Kenya de 2010 reconnaît que chaque Kenyan a droit au meilleur état de santé possible. Même dans ce cas, pas mal de Kenyans n’ont toujours pas accès à des soins de santé de qualité et les principaux indicateurs de santé restent médiocres. Par exemple, selon l’Enquête démographique et sanitaire du Kenya de 2014 (KDHS 2014), le taux de mortalité maternelle s’élève à 366 pour 100 000 ; taux de mortalité infantile de 39 pour 1 000 naissances vivantes ; et taux de mortalité des moins de cinq ans à 52 pour 1 000.
La surveillance de l’eau est une activité d’enquête entreprise pour identifier et évaluer les facteurs associés à l’eau potable qui pourraient présenter un risque pour la santé. La surveillance contribue à la protection de la santé publique en favorisant l’amélioration de la qualité, de la sécurité, de la quantité, de la couverture, du coût et de la continuité de l’approvisionnement en eau. Elle est également préventive dans le sens où elle détecte les risques afin d’agir avant que des problèmes de santé publique ne surviennent.
La saisie informatisée des ordonnances médicales (CPOE) est une application qui permet aux agents de santé de saisir des ordonnances médicales dans un système informatique situé dans un environnement hospitalier ou ambulatoire. Le CPOE remplace les méthodes traditionnelles de passation des commandes de médicaments, notamment écrites (ordonnances papier), verbales (en personne ou par téléphone) et par fax. La plupart des systèmes CPOE permettent aux agents de santé de spécifier électroniquement les commandes de médicaments ainsi que les commandes de laboratoire, d’admission, de radiologie, de référence et de procédure.
L’accès équitable à des soins de santé de qualité reste un défi au Kenya. Même si les principaux indicateurs de santé se sont améliorés ces dernières années, l’accès des différents groupes socio-économiques reste très disproportionné. Par exemple, des améliorations majeures ont été réalisées dans le domaine des indicateurs liés à la santé maternelle et infantile. Le taux de mortalité infantile s’est amélioré, passant de 74 à 39 décès pour 1 000 naissances vivantes entre 1998 et 2014 (KDHS 2014). De même, le taux de mortalité des moins de cinq ans est passé de 111 à 52 décès pour 1 000 naissances vivantes au cours de la même période.
Les maladies et affections non transmissibles (MNT) comprennent les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les maladies respiratoires chroniques. L’Organisation mondiale de la santé estime que les MNT tuent 38 millions de personnes chaque année, les trois quarts de ces décès (28 millions) survenant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Dans le monde, 16 millions de décès dus à des maladies non transmissibles surviennent avant l’âge de 70 ans, et 82 pour cent de ces décès « prématurés » surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Des informations sanitaires de qualité fournissant des mesures correctes et une responsabilisation dans le secteur de la santé sont essentielles à la prise de décisions fondées sur des données probantes et au suivi des progrès des actions politiques et programmatiques. Le secteur de la santé a besoin d’informations de qualité principalement sur les performances, les responsabilités financières et politiques requises pour mettre en œuvre les objectifs de la Vision 2030 ainsi que les mandats prévus dans la Constitution. Le secteur a besoin d’informations critiques pour investir efficacement dans ces domaines importants afin d’optimiser la fourniture de soins de santé de qualité aux citoyens.
Des études mondiales suggèrent qu’un enfant sur deux âgé de 5 à 9 ans a au moins une carie dentaire, et cette proportion passe à huit enfants sur dix âgés de 12 à 17 ans. Cette constatation concorde avec les études réalisées au Malawi. À Blantyre, 34 pour cent et 95 pour cent des enfants âgés de 12 à 15 ans souffraient respectivement de caries et de saignements des gencives. Une autre étude menée à Mchinji, Ntchisi et Nkhotakota auprès d’enfants scolarisés a montré que 54 pour cent avaient des caries et 65 pour cent des saignements des gencives. […]
Le cancer du col de l’utérus est un problème de santé publique majeur qui tue environ 250 000 femmes chaque année dans le monde. Cela touche particulièrement les femmes des pays à faible revenu. Les pays à faible revenu représentaient 370 000 sur un total de 466 000 cas estimés dans le monde en 2000. Il s’agit du troisième cancer le plus répandu dans le monde et de la première cause de décès par cancer chez les femmes. Le Malawi a le taux de cancer du col de l’utérus le plus élevé au monde, estimé à 75,9 pour 100 000 […]
La vision du ministère de la Santé du Malawi (MoH) est d’assurer l’accès à la santé pour tous les habitants du Malawi, ce qui leur permettrait de vivre une vie productive et de qualité. L’une des stratégies pour y parvenir est l’identification d’une liste prioritaire d’interventions sanitaires fournies gratuitement à la population – « le paquet santé essentiel ». Toutefois, les ressources disponibles ne suffisent pas à couvrir le coût de la fourniture du programme de santé essentiel. Au cours de l’exercice 2014-2015, par exemple, le coût du financement des soins de santé était environ deux fois supérieur aux ressources […]
L’accès au traitement antirétroviral (TAR) pour les enfants de moins de 12 mois dans les pays à ressources limitées est limité par l’indisponibilité de dispositifs de diagnostic du VIH capables d’effectuer des tests VIH par ADN/réaction en chaîne par polymérase (PCR) dans les points de prestation de services. Les plateformes de diagnostic précoce du nourrisson (EID) actuellement utilisées au Malawi se sont révélées trop complexes pour être placées au niveau du district et ne peuvent pas être considérées comme une méthode de test au point de service.